vendredi, août 17, 2012

Présentation de la Vuelta 2012


Samedi commence le Tour d’Espagne 2012. En tout, dix arrivées seront tenues en haut de montées. Certaines brèves et pentues, d’autres longues, usantes. Et parmi celles-ci figurent trois escalades qui promettent d’être décisives : les Lacs de Covadonga, Cuitu Negru et Bola del Mundo, la veille de l’arrivée finale, comme ce fut déjà le cas en 2010.

C’est par un chrono par équipes de seize kilomètres que ce Tour d’Espagne va commencer. Jusque-là, l’épreuve est fidèle à ses habitudes. Elle l’est tout autant en proposant, lors de la onzième étape, un contre-la-montre difficile de quarante bornes, avec à mi-chemin l’ascension de l’Alto Monte Castrove, en troisième catégorie. Voilà pour l’exercice solitaire. Le reste, ce sera beaucoup de montagne, pour une course qui s’annonce donc promise aux grimpeurs. 

Dès le premier lundi, ce Tour d’Espagne vivra un moment important avec une arrivée à Arrate, haut-lieu du Tour du Pays basque.  Et dès le lendemain, on enchaînera avec la montée vers la station de Valdezcaray. Le jeudi, encore un danger avec la jolie mais courte ascension à destination de Jaca. Des amuses-gueules avant le vrai premier grand rendez-vous pour la huitième étape, avec arrivée en haute-altitude en Principauté d’Andorre.

Après le chrono individuel, ce sera l’impitoyable dernière ligne droite. Le Mirador d’Ezaro sera assez comparable à la Peña Cabarga, mais ne sera rien en comparaison avec les 14e, 15e et 16e étapes. D’abord, il faudra se coltiner une journée à cinq cols avec le Puerto de Ancares pour finir. Puis ce sera au tour des mythiques Lacs de Convadonga, où chaque Espagnol fera tout pour gagner. Mais le plus corsé, ce sera l’enchaînement San Lorenzo, Puerto de la Cobertoria et montée de Cuitu Negru, extension de la station de ski de Valgrande-Pajares qui propose des pourcentages moyens à 13 % sur 2 800 mètres et des pics à 25 %.

Et ce ne sera pas fini. La 17e étape, qui se terminera une fois encore en altitude à Fuente De, ne sera pas la plus dure de cette Vuelta, mais que dire de la 20e ? Comme en 2010, il faudra gravir la Bola del Mundo,col redoutable Mais avant d’attaquer le géant du Système central, quatre autres cols seront à négocier, pour ce qui sera assurément l’étape la plus importante de ce Tour d’Espagne, et l’un des très grands rendez-vous de la saison. Avant la parade finale à Madrid, qui récompensera forcément un sacré coureur.

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